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Marie-Josée Hardy
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Marcio Lana Lopez
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Maryse Larivière
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James Prior
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Élène Tremblay (commissaire)
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2007 (première publication)
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Agence TOPO
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« Devant ces œuvres utilisant l’autoreprésentation, le jugement et l’appréciation du public cherchent à écarter les aspérités, à interpréter les signes comme cohérents, univoques. Le corps de l’artiste voit son identité imprégnée de celle du personnage fictif. On confond l’auteur et sa créature puisqu’ils partagent le même corps. Et l’auteur contribue à cette confusion en utilisant des aspects personnels dans la fabrication de l’oeuvre. Et si James Prior était vraiment un solitaire attardé (Pierre and Pom Pom: Two Hearts Beat as One, Centre VU, Québec 2004) et un amateur de pêche (Fishing with John James, Skol, Montréal, 2005) et si Marie-Josée Hardy cherchait vraiment la recette du bonheur et si, ce qui de la vie familiale, amoureuse de Maryse Larivière nous est montré (La main qui tient le regard, Galerie Clark, 2006) nous dressait un portrait juste de l’artiste, et si Marcio Lana Lopez, artiste d’origine brésilienne possédait en fait des racines familiales au Moyen-Orient ?
La question se pose : est-ce qu’une intimité en représentation est plus intimité ou plus représentation? Dans la société du spectacle de Guy Debord, ne subsisterait que la représentation et l’impact de cette intimité serait caduque. Ce serait vrai si l’on occultait l’immense désir de croire, de partager, de trouver des points communs, de reconnaître. Un désir qui fait en sorte que l’on s’ouvre momentanément à l’ailleurs de l’autre en soi, faisant fi de la fausseté des contextes. Un désir de rire de soi dans l’autre, dans l’artiste qui s’exhibe. Dans cette rencontre, par la médiation de l’image, les deux corps, de l’artiste et du visiteur, ne sont pas co-présents. Il s’agit plutôt d’un contact rêvé de part et d’autre et qui prend forme grâce à l’exhibition volontaire de l’artiste et au sens de l’humour et du jeu du public. Il persiste malgré tout dans ces œuvres une invitation au partage d’une intimité, même si celle-ci, ne laisse pas tomber tous les masques, au contraire.
Dans la société de l’infosphère et de la culture numérique, où la représentation se retrouve démultipliée de façon exponentielle, le désir de rencontre et d’intimité se retrouve exacerbé, entraîné dans une quête sans fin. Cette société de l’infosphère apparaît comme le lieu de mascarade idéal, miroir aux alouettes où les informations flottent sans ancrage, offrant un espace à la fois riche et flou, pour que s’opèrent de multiples mouvements entre les intentions de l’artiste et le discernement du public. »
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La représentation de soi sur le web, dans les médias numériques.
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Note sur le support : Exposition à la Galerie Espace (Montréal) et au Harbourfront Center (Toronto)
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Articles scientifiques ou livre:
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Mentionné dans le livre Abécédaire du web : 26 concepts pour comprendre la création sur Internet de Joanne Lalonde et Project Muse, voir la section sur l’abstraction technologique :
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Eugenio Salas, « Curatorial Journal » pour e_fagia, publié en 2009 :
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Liens vers d'autres bases de données ou répertoires d'œuvres numériques:
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Aude Meunier-Rochon
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