Choeur(s)

Contenu

Titre
Choeur(s)
Créateur
Simon Dumas
Philippe Franck
Contributeur
Annie Lafleur (poésie) et Meriol Lehmann (artiste audio)
Josée Marcotte (poète) et Miriane Rouillard (électroacousticienne)
Marc-Antoine K. Phaneuf (poète) et Simon Elmaleh (musicien et électroacousticien)
Alexis Lussier (poète) et Mathieu Campagna (compositeur et concepteur sonore)
Hervé Bouchard (romancier) et Stephan Ink (concepteur sonore)
Jean-Marc Desgent (poète) et Gauthier Keyaerts (musicien électronique)
Sebastian Dicenaire (poète) et Martin Tétreault (platiniste)
Werner Moron (poète et performeur) et Érick d’Orion (artiste audio)
Simon Dumas (poète, conception vidéo, réalisation de paysages virtuels) et Philippe Franck (musicien électronico-analogue)
Hélène Dorion (écrivaine) et Chantal Dumas (compositrice)
Roxane Desjardins (poète) et Marc Doucet (artiste sonore)
Michël Trahan (poète) et Alexandre Berthier (artiste sonore et vidéaste)
Louis-Robert Bouchard (Intégration technologique et réalisation de paysages virtuels)
Date de création
2013-2014 (écriture)
03-2016 (Accessible au Centre Daïmôn de Gatineau)
05-04-2016 (Accessible au Musée de la Civilisation de Québec)
05-2017 (Vitrine de l'Agence TOPO à Montréal)
Date de validité
Si l’installation n’est pas permanente, elle est souvent rediffusée à travers le monde : en 2016 (Québec), en 2017 (France), en 2019 (Belgique), en 2022 (Mexique)… Elle s’adapte alors à son lieu d’exposition en intégrant des poètes locaux.
Langue
Français
Editeur
Productions Rhizome
Transcultures
Résumé
« Choeur(s) » est une installation vidéo littéraire, poétique, pour laquelle des poètes ont été jumelé.es avec des artistes sonores. Les œuvres vidéos alors créées sont projetées sur trois piliers en forme de prisme triangulaire.

Le spectateur ou la spectatrice déclenche l'expérience en se positionnant dans un carré lumineux au sol. À ce moment, simultanément, tou.tes les poètes commencent à réciter leurs vers avant de prendre la parole à tour de rôle.

L'application web poésietactile.net est dérivée de l'installation vidéo originale.
Description
« Il s’agit d’une installation vidéo dont le cœur est fait de poésie. Au centre d’une pièce noire se tient un certain nombre de personnes. Il n’est pas possible au premier coup d’œil de déterminer combien exactement. Certaines se tiennent derrière d’autres. En faisant le tour de la pièce, il est possible d’en compter neuf. Neuf hommes et femmes se tenant au centre de l’espace, tournés vers l’extérieur et interpelant le visiteur :

« Viens ici »
« Psst, psst »
« Veux-tu entendre un poème sur Michèle Richard »

L’un d’entre eux pointe du doigt un carré de lumière au sol devant lui en répétant deux fois « S’il-vous-plaît ».

Ce sont des poètes, sept du Québec et deux de la Belgique. Neuf présences poétiques différées. Une trace qu’ils ont laissée, des bribes de codes visuels et sonores qu’un dispositif numérique fait interagir. Entre eux, surtout, mais aussi avec le visiteur. Lorsque, pour répondre à l’appel, ce dernier se place dans le carré de lumière, tous les poètes se mettent à dire en même temps un flot de vers qui pourtant ne sont pas confus. Puis, graduellement, ils se cèdent mutuellement la parole. Les vers s’enchaînent. Rapidement au début, puis plus lentement jusqu’à ce qu’un seul poète se fasse entendre. Il dit son poème — les autres le laissent dire — puis s’efface graduellement, laissant la place à une trame sonore et visuelle. Un paysage faisant écho à la poésie.

Quand tombe le dernier mot du poète, les autres reviennent et interpellent de nouveau le visiteur.

Étant généré aléatoirement, le chœur de vers qui se fait entendre après le déclenchement ne se répète jamais. Quant aux textes intégraux récités par les poètes, puisque ceux-ci sont segmentés en feuilleton, c’est plus de vingt interventions différentes qui sont diffusées dans un ordre aléatoire. Avant d’entendre deux fois le même texte, le visiteur aura passé plus de deux heures sur place. »
Source : Onglet « Choeur(s) » sur la page web de l'oeuvre
« Neuf textes originaux et leurs neuf auteur•e•s auxquel•le•s, à chacun•e, est associé un artiste audio ayant composé spécifiquement une pièce. Celle-ci utilise comme matériau sonore la bande de l’enregistrement du texte lu par son auteur•e.

Il s’agit donc de duos formés d’un•e auteur•e et d’un artiste audio. C’est la base.

À chaque duo vient se greffer une création vidéo conçue expressément pour le dispositif.

Celui-ci spatialise la vidéo sur neuf surfaces qui permettent de projeter des personnes en taille réelle. Cela, dans un environnement en 3D. Ces personnes, on l’a dit, forment un chœur de poètes. Le (S) entre parenthèses, que l’on retrouve dans le titre, signifie que, si les neuf forment UN chœur, le système génère aléatoirement DES chœurs poétiques formés d’extraits des textes de chacun. Ces chœurs ponctuent les solos des poètes.

Le dispositif est formé de trois prismes triangulaires offrant neuf surfaces de projection et de treize canaux sonores. Neuf haut-parleurs, situés à l’intérieur des prismes, donnent l’impression que les voix viennent de la bouche des poètes. Quatre autres, installés au quatre coins de la pièce, diffusent en tétraphonie les pièces audio. »
Source : Onglet « Dans le ventre de la machine » sur la page web de l'oeuvre
Notes sur les modalités procédurales
À propos de « Détection de position relative » : L'installation démarre lorsqu'une personne se positionne dans un carré lumineux indiqué au sol. Une fois cela fait, il n'y a plus d'interactivité.
Genre
Thèmes
Maux humains
Rébellion
Format
Principe d'organisation
Extraits de l'œuvre
« C’est une histoire qu’on m’a donnée comme on donne la pluie ou la mort
Quelque chose tombe les yeux fermés sur une question sans réponse. »
Personne ayant créé la fiche
Benjamin Arteau-Leclerc