La petite Apocalypse illustrée
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La petite Apocalypse illustrée
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Josée Marcotte
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Gwen Catalá (Maquette & réalisation ePub)
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Première mise en ligne le 2012-01-20.
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Français
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PUBLIE.PAPIER
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publie.net, collection Décentrements, dirigée par Mahigan Lepage
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Publié avec le concours de la région Centre et le Livre au Centre.
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publie.net
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« La petite Apocalypse illustrée » prend la forme d'un dictionnaire écrit par Josée Marcotte.
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Description trouvée sur publie.net : « On l’avait vue se profiler dans le premier ouvrage de Josée Marcotte : la Princesse Apocalypse, sorte de double opposé de Marge, « femme vindicative, sèche, qui se voudrait de bois, morte comme l'arbre debout, à l'image du métier à tisser des Parques, qui choisit de gouverner le pays plutôt qu'elle-même», lit-on sur le blog Mémoire d’outre-songe qui lui est consacré. Comme Marge, Apocalypse est un être de langage, une mégalo-fiction enroulée sur elle-même. Si le vindicatif était un temps de verbe, il s’appellerait Apocalypse... Pas étonnant alors que le texte prenne la forme d’un dictionnaire, dans la tradition humoristique héritée de Flaubert. On apprendra ainsi ce qu’est une «anacoluthe ulcéreuse» ou le sens de la «margitude». Tout le lexique de l’univers déjanté de Josée Marcotte, en un seul ouvrage enrichi d’illustrations couleur!
ML
Sites de l’auteure : L’Imachination, Marge, Mémoire d’outre-songe
"L'écrivain devrait toujours être un magicien qui tire une chaloupe de son chapeau."
Avec "Marge", la québécoise Josée Marcotte reprenait à son compte, entre Amérique et Europe, la tradition des Plume et M. Teste, sauf que cette fois c'était au féminin.
Dans l'épopée de Marge, des personnages sont apparus, devenus récurrents, s'accaparant tout un coin de livre. AInsi, cette "Princesse Apocalypse".
Un nom pas facile à porter, en temps d'excès et de risque, où les horizons du monde sont sombres, et la langue parfois triste. La Princesse Apocalypse est aussi ce qui nous permet de tenir tout ça à distance, de retourner joyeusement les signes et les mots sur le réel.
Dans "La petite apocalypse illustrée", il n'y a que l'ordre alphabétique à bien vouloir respecter l'usage du dictionnaire. Les définitions s'affolent. Les mots-valises (argumentir, boulivresque, dégoûrager, divertissang, ou bien quand "bordélique" signifie seulement que vous aimez le vin de Bordeaux) sont cette révolte de la langue contre ce qu'on aurait voulu en faire, dans ce terne monde utilitaire. Et les puits de la vieille littérature ne sont jamais très loin dessous.
Mais chaque définition appelle d'autres détournements, signes, personnages, slogans et publicités, dans un jeu où images et mots sont à égalité.
Et c'est tout notre rapport au monde qui est ravivé. Attention, insolence. Attention, pièges et glissades. Mais confiance : c'est notre pouvoir de nommer ici qui reprend force, va plus loin que la réalité.
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Rapport au monde
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© Josée Marcotte & publie.net pour l'édition numérique, première mise en ligne le 20 janvier 2012
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« âme
n. f. Principe qui désigne le moi sans maison, souffle entre les planches et draperies ayant le choix des corps. »
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Aude Meunier-Rochon