Le tableau des départs

Contenu

Titre
Le tableau des départs
Créateur
Daniel Canty (scénario, réalisation, production)
Contributeur
Mathieu Laverdière (image)
Vincent Guignard (montage)
Patrice LeBlanc (son)
Bande à part (son)
Léon Lo (musique)
Simon Guilbault (direction artistique)
Feed (conception graphique)
François Laplante (costumes)
Antonin Sorel (costumes, acteur)
David Beaulieu (direction technique)
Christian Pelletier (direction technique)
Waveface (direction technique)
François Côté (intégration web)
Benoit Aquin (images des oiseaux)
Sylvain Corbeil (production - Metafilms)
Nancy Grant (production - Metafilms)
Danièle Racine (production - Ville de Montréal)
Julie Legault (production - Ville de Montréal)
Lucie Carmen Grégoire (production - Maison de la culture Villeray-Saint-Michel-Extension)
Martin Hurtubise (production - Maison de la culture Villeray-Saint-Michel-Extension)
PRIM (postproduction, étalonnage et montage en ligne)
Chantal Khalaf (assistante à la production)
Serene El-Haj Daoud (accessoires)
Atelier l'Établi (construction du tableau)
Yannick Grandmont (assistant caméra, photographe)
Michel Tellier (éclairage)
Sylvain Cossette (étalonnage et montage en ligne)
Mélanie Gauthier (consultation en postproduction)
Natacha Dufaux (consultation au montage)
Alexandra Soyeux (révision linguistique)
Noë Cropsal (acteur)
Classe de francisation d'Isabelle Beaudoin du Centre William-Hingston
Date de création
2010 (tournage et première publication)
2010-11-20/2010-12-05 (projection sur l'ancienne gare Jean-Talon)
Langue
Français
Est une partie de
« Le tableau des départs » a été créé pour le projet « Cartographies variables », un projet pilote en arts numériques du Réseau accès culture de la Ville de Montréal.
Description
« "Le Tableau des départs" éclaire la dimension imaginaire du présent en nous conviant à Pacifica, pays invisible, qui existe dans les interstices du nôtre. Il puise ses matières dans une série d’ateliers de médiation réalisés avec une classe de francisation du Centre William-Hingston, et dans l’histoire d’un quartier centenaire, dont l’héritage ferroviaire et multiculturel rappelle les pouvoirs qui ont donné forme au Canada from coast to coast. »
Source : Page « Projet » sur le site web de l'oeuvre
« Les étudiants, qui étaient appelés à se soumettre au protocole d’un bureau d’immigration imaginaire, ont d’abord rempli des cartes muettes du quartier, dont l’écart avec la réalité définissait leurs TRAJETS dans Pacifica. Ils ont également complété des fiches PASSAGERS décrivant leur expérience de vie, et ont ensuite été invités à apporter en classe des objets, dits BAGAGES, transportés avec eux au moment du départ de leur pays d’origine. Ces OBJETS PERDUS, cachés dans des sacs de papier brun, ont été distribués anonymement à leurs camarades, qui devaient en imaginer l’histoire. Par la suite, leurs propriétaires réels nous ont confié leur récit véritable. L’ensemble de ces procédures est archivé dans les sections correspondantes du site letableaudesdeparts.com, et est accompagné d’élégants cartons noir et blanc sur lesquels figurent les découpes des pays d’origine et des quartiers d’arrivée des participants, ainsi que les noms d’origine et les noms français de leurs possessions. Les fiches d’immigration, altérées par les bénéfiques fonctionnaires de Pacifica, respectent la vie privée des participants et les représentent comme s’ils pouvaient être n’importe lesquels d’entre nous, c’est-à-dire, pour la plupart d’entre nous, personne.

La substance de ces ateliers a inspiré les scénarios des deux films. (À noter que ce sont, en grande partie, les véritables possessions des immigrants qui y figurent.) Dans la fiction du "Tableau des départs", le contrôleur et l’effaceur se poursuivent dans le hall et les escaliers de marbre de la station Pacifica. L’effaceur, enjoué et mystérieux, abandonne sur le parquet divers objets appartenant à des cultures variées. Le contrôleur tente vainement de rétablir l’ordre en les ramenant à son bureau pour les cataloguer, et en inscrivant leur nom d’origine au tableau des départs. Il essaiera, encore et encore, en se tournant vers la caméra, d’affirmer silencieusement à l’auditoire l’emprise de Pacifica sur nos âmes à tous.

Dans le court métrage expérimental, les participants des ateliers entrent dans le décor de la fiction, pour tracer, avec l’aide du contrôleur, les contours emmêlés de la contrée de Pacifica. La trame sonore de ces deux films, projetés silencieusement à la gare Jean-Talon, est audible en ligne. »
Source : Page « Projet » sur le site web de l'oeuvre
Les court-métrages étaient projetés sur les verrières de l'ancienne gare Jean-Talon à Montréal, du 20 novembre au 5 décembre 2010.
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Extraits de l'œuvre
« Le voyageur est forcé de décoder, entre les lignes, le moment des départs. Si je me souviens d’être parti, je ne me rappelle plus où j’étais. La fable des départs commence bien avant moi. Peu importe. Pacifica attend. Prononcez son nom muet. Je vous attendrai à la gare. Je vous aiderai à porter vos bagages. Ensemble nous trouverons demeure. »
Identifiant Wikidata
https://www.wikidata.org/wiki/Q111969140
Personne ayant créé la fiche
Aude Meunier-Rochon
Benjamin Arteau-Leclerc (collaborateur)