Une mauvaise journée
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- Titre
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- Est une partie de
- Résumé
- URL de l'œuvre
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- Modalité procédurale
- Genre
- Thèmes
- Support
- Format
- Principe d'organisation
- Extraits de l'œuvre
- Réception et sources
- Identifiant Wikidata
- Personne ayant créé la fiche
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Une mauvaise journée
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Chuck Samuels (photographie)
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Michel Lefebvre (écriture)
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Joseph Lefèvre (infographie)
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Francis Lachapelle (programmation)
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1999-09
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Français
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Une version anglaise semblait exister, mais elle n'est plus accessible. Cliquer sur "English Version" redirige vers le site de l'Agence TOPO.
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Agence TOPO
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Agence TOPO
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« Une mauvaise journée » est un des cinq photo-romans qui constituent le projet « FiXions » de l'Agence TOPO.
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« Une mauvaise journée » est une œuvre hypermédiatique qui fait partie des FiXions de l'Agence TOPO. Elle se structure autour d'une semaine d'un calendrier déformé où chaque journée est remplie de notes et de dessins. Le lecteur ou la lectrice peut cliquer sur chaque dessin et/ou mot et ainsi être amené.e à une nouvelle page sur laquelle se trouvent toujours quelques vers (généralement 3 ou 4), une photo et une horloge dont les aiguilles ne cessent de tourner. Chaque page présente poétiquement un problème du quotidien (être en retard, se cogner le petit orteil, renverser un verre d'eau, perdre sa voiture dans un stationnement, etc.).
Le lecteur ou la lectrice navigue entre ces pages en cliquant sur l'horloge pour faire apparaitre une nouvelle page, un nouveau problème, jusqu'à ce qu'un souci technique interrompe sa progression, souci qui peut prendre l'apparence d'un bug d'affichage ou d'un message d'erreur (voir captures d'écran pour plus de détails). Lorsque ces problèmes surviennent, un fichier audio est automatiquement téléchargé. Ce fichier contient un son d'erreur, un chuchotement ou un rire. Il est alors nécessaire de faire des marches arrières pour regagner le calendrier et ainsi reprendre la lecture de l'œuvre.
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« Les jeux sont faits. Dès le moment fatidique où l'internaute consulte son agenda surviennent diverses mésaventures qui transforment une journée ordinaire en randonnée cauchemardesque. Les jours se succèdent et les heures s'égrènent au rythme des péripéties. Ce qui s'annonçait initialement comme le sympathique parcours d'un jour devient pour le visiteur une épreuve »
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« L'exploration de la fiction photographique sur le Web menée par Michel Lefebvre et Chuck Samuels dans « Une mauvaise journée » s'avère tout autre, bien qu'elle prenne en compte astucieusement, elle aussi, la nature de son support. Les gros plans photographiques utilisés pour narrer les mésaventures survenues, construisent un rapport duel avec le visiteur. D'une part, ce traitement de l'image signifie un rapprochement, une implication toute personnelle; d'autre part, en tant que fragment d'une situation, le gros plan contribue à occulter le contexte, comme si un dévoilement à venir était par là sous-entendu. Les photographies orchestrent ainsi un aller-retour entre la recherche d'intimité et la mise à distance, attribuant au spectateur une position complexe. Les courts énoncés qui les accompagnent, dégagent les photographies de leur caractère narratif trop immédiat, leur offrent une ouverture sémantique pour mieux les emporter dans un espace flou qui prendra tout son sens par la suite. À la fois denses et imagées, ces expressions verbales demandent elles aussi à être prises en compte, résolues. Cette zone imprécise permettra à l'empathie, comme à l'amusement, de s'installer à distance face aux mésaventures relatées en début de parcours. De façon inattendue, la série d'ennuis rencontrés par le narrateur et exposés au visiteur, se révélera progressivement sienne, lorsque s'accumuleront les problèmes de navigation éprouvés. Se trouvant devant une impasse, le visiteur ne pourra qu'avoir recours à un acte de retrait radical afin de s'extirper de l'oeuvre. Comme le signale l'horloge, figure emblématique de l'oeuvre omniprésente dans les tableaux, le parcours de chacun sera une affaire de temps. « Une mauvaise journée » jette ainsi un regard critique sur la frustration qu'engendre la technologie et sur l'emprise multiforme, et parfois insidieuse, qu'elle détient sur l'utilisateur. »
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Mentions de genre autodéclarées : « fiction photographique sur le Web » et « photoroman »
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« Oublier l'heure / Perdre un temps fou / À s'en rendre compte »
« Une plaque de tôle / Un acte tordu / Restauration rapide / En chute libre »
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Benjamin Arteau-Leclerc