BrainStorm
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- Personne ayant créé la fiche
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FR
BrainStorm
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FR
Jean Dubois
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Ghyslain Gagnon
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Marc-André Carbonneau
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Laurent Lamarche
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Yanick Bourret
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Sébastien Lauzon
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FR
2011-05-01
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FR
2014-01-04
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FR
Français
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La Biennale de Montréal (Centre international d’art contemporain de Montréal)
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Le Fresnoy (Studio national d’art contemporain de Lille)
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« Qu’est-ce qui relie un derby de démolition, le papier peint, un jeu vidéo désuet, les courants d’air et le poststructuralisme? Rien, sauf peut-être, l’installation vidéo BrainStorm où l’on peut voir naître et dériver pour s’effriter certains néologismes du philosophe Jacques Derrida. Les mots se déplacent ainsi sur les murs pour former un texte où la logique de la syntaxe est remplacée par une programmation aléatoire fondée sur l’errance et la collision. Les spectateurs y sont d’ailleurs invités à exciter, par la force de leur souffle, le discours alambiqué de cet auteur afin que son vocabulaire puisse produire accidentellement autant une dialectique ludique qu’une occupation dynamique de l’espace. »
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« BrainStorm est une installation immersive et interactive. Pour en faire pleinement l’expérience il faut faire la traversée du lieu qu’elle circonscrit. Cette déambulation se fait en trois temps comme en trois expériences esthétiques.
La première exige une adaptation à la noirceur, ce qui permet de canaliser l’énergie du participant pour pouvoir souffler dans une interface, un anémomètre qui mesure la vitesse du vent, ici reconditionné pour capter la force du souffle humain. Dépourvus de repères visuels, les participants essayent d’atteindre l’interface, en tentant d’éviter les obstacles qui pourraient se dresser sur son chemin, tel un autre visiteur ou un objet. Cette interface se trouve branchée à un ordinateur de jeu vidéo, reliée à huit projecteurs. Grâce au souffle, les deux forces, mécanique et informatique interagissent sur les fluctuations d’une projection. L’étendue de la projection sur trois murs et sur une partie du sol participe à l’effet d’immersion en donnant l’impression métaphorique d’une caverne, éclairée par la projection elle-même. Celle-ci donne à voir un affichage virtuel, de mots extraits de texte de Derrida qui semblent circuler et voler dans l’espace en s’entrechoquant et en produisant des néologismes tout en accroissant l’intensité lumineuse et cela sous l’expulsion des souffles humains sur l’anémomètre qui se transforme en un accélérateur du déploiement de la projection. »
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Littérature
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Hasard
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Texte
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Design
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Articles scientifiques ou livre :
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FR
Charles-Antoine Fugère
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